Journal de Bord

Ici La Malbaie, le 21 avril

Départ  Paris Charles de Gaulle, il est 11h10 et j’ai déjà quitté Pascal et Nénette. Jusque la tout va bien, même pas une seule larme de versé, un petit pincement au cœur, mais je suis plutôt excité. 

        L’embarquement  s’est bien passé, et coup de bol j’ai été placé coté hublot ! Ma voisine est très gentille, une baba cool à l’aventure ! 

       Pour le décollage, on se serait cru dans un manège à sensation forte, j’adore. Mais Aussitôt décollé, aussitôt endormie.  Une annonce au micro me réveille dans ma première sieste, c’est l’heure de la première collation : jus d’orange, café, thé. Ensuite le temps de rêvasser la tête dans les nuages, quelques pages de mon bouquin tournées, c’es l’heure du déjeuner. Hum, notre bonne vieille cuisine française est encore présente même à 39 000 pieds d’altitude. Et on dit quoi ? Merci Fleury Michon pour tes plats préparés. Au menu, mini salade de légumes à l’huile d’olive ou plutôt huile d’olive aux petit légumes, ensuite poulet BBQ et riz, et pour couronner le tout les premières spécialités canadienne. Ma voisine ne tente pas, moi je me lance. Une sorte de tranche de pain brioché qui sert de pain non salé et non sucré, accompagné d’un beurre fouetté très salé. Petite gourmandise du jour, des minis bouchés au caramel, c’est mangeable. « Avec ceci mademoiselle un verre de vin rouge ou de vin blanc ? » Non merci sa ira juste un Pepsi ! Pause repas terminé, sieste à gogo, je commence à avoir mal aux fesses à pas bouger.  Et maintenant, l’heure du Goûter, moi qui commençais à avoir faim sa tombe bien (même après 3 Kinder Bueno). Mais ni de gâteaux secs, ni briochette, non juste une pizza aux  quatre fromages. Sa fera l’affaire quand même. Plus l’heure tourne et moins je supporte d’être assis.

     Notre fameux capitaine de bord se présente enfin et nous annonce que sa va faire une demi heure que nous tournons en rond autour de Québec et que bientôt on sera en manque de carburant. Pas de panique jusque la, sauf quand il nous annonce que à cause de la tempête de neige, on ne peut atterrir à Québec, mais à Montréal.  Vu que notre pilote est trop fort, il nous a fait atterrir sur les pistes enneigé et verglacé de Québec. Brushing défait à cause des secousses, je  pousse un bon soupir une fois l’avion arrêté. Je rencontre des Québécois qui connaissent l’auberge, très gentils et qui nous souhaite bon courage pour rejoindre l’auberge. Il nous laisse un peu perplexe mais pas d’inquiétude.

     On récupère nos valises, sauf que bien évidemment je ne fais jamais comme tout le monde puisque je me trompe de valise. «  Oups pardon, je suis un peu décalé dans ma tête, je vous la rend ». Nous voila donc rendu au service de l’immigration… 3h plus tard, c’est enfin notre tour. Papier en règle, autorisation du territoire, c’est parti. Les grands boss nous attendent de l’autre côté. Présentation mais surtout admiration du paysage. Blanc. Des flocons.Blanc. Oh un bonhomme de neige.  On se croirait dans les films américains.  Et la le boss nous annonce, qu'à cause du temps, il ne peut nous accompagner jusqu'à La Malbaie. Bon alors largage des paquets à la gare du bus. Attente : 2h.

     Arrivée dans une petite ville, en pleine campagne et montagne ! Débarquement  dans une petite supérette et la on ne comprend rien à ce qu'il nous raconte. L’accent est super prononcé et certains mots m’échappent. De toute façon, je comprends déjà pas beaucoup en France alors ici, imaginez pas.

      Le chef est venu nous chercher, la trentaine, 2 enfants en bas âge et superbe maison. On est installé dans le sous sol qui est tout réaménagé. Avec Pauline on doit partager la même chambre (lits superposé), 2 grands canapés à disposition, TV, cuisine et salle d’eau. Apparemment, il va avoir un autre couple qui nous rejoindra. On verra.  En tout cas, cette nuit j’ai super mal dormi. Le décalage c’est horrible. 

       Aller, on se retrouve un de ces jours sur Skype ! Moi je pars jouer la touriste.

XoXo’s

 Coralie

Comments

[Anthony]

Blog vraiment très sympa !